Le 17 mai approche à grands pas et à cette occasion, la FIDL souhaite réitérer son implication dans la lutte qui est célébrée tous les ans à travers le monde en ce 17 mai : celle contre l’homophobie, la transphobie, et toutes les formes de LGBTphobies.

Si c’est cette date qui a été choisie à l’initiative de Louis-Georges Tin, c’est pour commémorer la décision de l’OMS prise le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale. L’idée d’une telle journée a été prise par des associations LGBTQIA+ d’abord au niveau local et l’initiative s’est étendue à l’échelle internationale à partir du 17 mai 2005.

                Malgré les avancées et améliorations que connaissent nos sociétés (mariage entre 2 personnes de même sexe autorisé en France par la loi en 2013, adoption par un couple de personnes du même sexe en 2013…), il existe encore aujourd’hui, et même chez des jeunes lycéen.nes, d’importantes discriminations perpétuées envers les personnes en raison de leur(s) genre(s) et ou de leur sexualité. En effet, en 2019, 97 cas d’homophobie en milieu scolaire ont été rapportés à SOS Homophobie : 59% des victimes étaient âgées de moins de 18 ans, 61% des situations étaient au lycée (36%) ou au collège (25%) avec même 1% de ces cas de LGBTphobie qui se faisaient en primaire. Dans la majorité des cas (61%) ce sont les élèves ou les étudiant.es qui sont agresseur.ses, mais l’administration et le corps enseignant n’est pas en reste puisqu’ils représentent 26% des agresseur.ses. Ces actes de LGBTphobie ont de grave conséquences, comme on a tristement pu l’observer avec le suicide de Fouad, une élève transgenre depuis son lycée en décembre 2020. C’est pour éviter de telles conséquences tragiques que la FIDL s’engage contre tous ces actes et ces paroles et invite la jeunesse à s’engager aussi.

                Pour ce faire, nous avons repris la campagne que nous avions lancé en 2019 : « L’homosexualité n’est pas un problème, l’homophobie en est un », que nous avons décliné contre la lesbophobie et la transphobie, en visant bien sûr à lutter contre ces formes de haine mais aussi contre toutes les autres formes de LGBTphobies. Nous encourageons également chaque lycéen.ne à se saisir en ce 17 mai de ces enjeux de société en agissant pour plus de représentation et de discussion.

Il est important de rappeler que nous luttons pour défendre les droits et la dignité de chacun.e, pour l’égalité de tou.tes quelque soit l’origine ethnique de la personne ou sa religion, mais aussi quelque soit son genre, son sexe et ses orientations sexuelles et romantiques. Engageons nous dans nos lycées pour rappeler qu’ils doivent rester des espaces de sécurité et de liberté pour toutes et tous.

Retrouvez notre campagne de lutte contre les LGBTphobies :

Les tracts à distribuer dans son lycée

L’affiche contre l’homophobie

L’affiche contre la lesbophobie

L’affiche contre la transphobie