La FIDL, le syndicat lycéen appelle à se mobiliser dans les établissements scolaires le mardi 10 novembre aux côtés des enseignants. Ces mobilisations viendront une nouvelle fois exprimer l’inquiétude de la jeunesse sur la circulation du virus dans les établissements scolaires et dénoncer le manque de moyens alloués pour nous permettre de poursuivre nos formations en toute sécurité sanitaire.

Les dernières mesures annoncées par le ministre de l’Education nationale sont insuffisantes et restent en décalage avec les réalités dans les lycées. Si l’enseignement hybride présentiel / distanciel permettra effectivement de réduire le brassage des élèves dans les établissements, il contribuera à l’accentuation des inégalités, notamment pour les jeunes des milieux les plus défavorisés.

Nos libertés démocratiques ont également été entravées par la répression dont été victimes certains lycéens lors des mobilisations à Paris, Saint Denis, Nantes, Lyon et dans d’autres villes lors de cette rentrée alors qu’ils demandaient des moyens pour faire face à la crise. Ces réponses aux mobilisations traduisent le mépris du gouvernement vis-à-vis d’une jeunesse qui n’est toujours pas écoutée.

Ce mardi 10 novembre, aux côtés des syndicats enseignants appelant à la « grève sanitaire », nous poursuivrons alors les actions et manifestations pour revendiquer :

  • Le dédoublement des classes et l’embauche de personnels enseignants, pédagogiques, administratifs et de nettoyage
  • La mise à disposition de masques et gel gratuit, pour tous les élèves
  • L’allongement des temps de cantine et de récréation, pour garantir une distanciation plus importante
  • La transparence sur les cas COVID dans les établissements et l’application réelle de la règle de l’isolement des cas contacts
  • Le rétablissement d’une médecine scolaire de qualité
  • L’abandon immédiat des sanctions et verbalisations à l’encontre des lycéens arrêtés