Alors que viennent de se terminer les épreuves du baccalauréat, des questionnements lourds entourent la façon dont l’examen s’est déroulé en cette année 2019.

En effet, pour la première fois de l’histoire du baccalauréat, une grève significative a perturbé la remontée des notes dans les jurys, ce qui entraîne des débats sans fin dont ne peuvent sortir que de mauvaises solutions.

La FIDL n’a pas appelé à la rétention des notes car nous estimons, en tant que lycéens, que les élèves ont le droit d’avoir leurs résultats à temps et de ne pas être soumis à un stress supplémentaire.

Cependant, la responsabilité de cette situation incombe au Ministre qui, depuis deux ans, a enchaîné sans réelle concertation des réformes à marche forcée, au point de créer un malaise évident au sein du monde enseignant mais également, plus généralement, chez l’ensemble des personnes qui évoluent ou gravitent autour de l’enseignement secondaire, à savoir les élèves et leurs parents.

Samuel Szenker, président de la FIDL, déplore cette situation.

Ca n’est pas la première fois qu’il y a des réformes des programmes, des filières et du bac.

Mais c’est la première fois que nous assistons à une grève des notes.

Le Ministère doit en tirer toutes les leçons et cesser d’imposer, à coups de fausses concertations, des réformes qui mettent tout le monde en tension. En tant que lycéens, nous en savons quelque chose au regard par exemple de la façon dont Parcoursup a été imposé contre l’avis des lycéens et de beaucoup de leurs parents.

A l’heure où le Ministre parle “d’Ecole de la confiance », il faudrait peut-être qu’il s’interroge sur la façon dont il évitera une rentrée et une année scolaires marquées par la défiance généralisée.

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